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SEVEUX. 8- Le Mémorial témoin de la guerre de 1870 en Haute Saône.

Publié le par Patrick Mathie

A la sortie de Seveux, au carrefour de la route conduisant à Vellexon par la forêt, s'élève un monument de pierre qui rappelle que Seveux- comme d'autres villages de Haute Saône- a subi les tourments de la guerre de 1870. Situé sur les lieux mêmes des combats il rend hommage aux "gardes nationaux" qui se sont battus face aux prussiens  les 24 et 28 octobre 1870.
Erigé en 1889 par une souscription patriotique initiée par Monsieur Grandgerard, elle est l'oeuvre du Sculpteur graylois Constant Grandgirard (1831-1912)  dont on peut voir beaucoup de ses oeuvres dans la ville de Gray.
Erigé en 1889 par une souscription patriotique initiée par Monsieur Grandgerard, elle est l'oeuvre du Sculpteur graylois Constant Grandgirard (1831-1912)  dont on peut voir beaucoup de ses oeuvres dans la ville de Gray.
Erigé en 1889 par une souscription patriotique initiée par Monsieur Grandgerard, elle est l'oeuvre du Sculpteur graylois Constant Grandgirard (1831-1912)  dont on peut voir beaucoup de ses oeuvres dans la ville de Gray.
Erigé en 1889 par une souscription patriotique initiée par Monsieur Grandgerard, elle est l'oeuvre du Sculpteur graylois Constant Grandgirard (1831-1912)  dont on peut voir beaucoup de ses oeuvres dans la ville de Gray.
Erigé en 1889 par une souscription patriotique initiée par Monsieur Grandgerard, elle est l'oeuvre du Sculpteur graylois Constant Grandgirard (1831-1912)  dont on peut voir beaucoup de ses oeuvres dans la ville de Gray.
Erigé en 1889 par une souscription patriotique initiée par Monsieur Grandgerard, elle est l'oeuvre du Sculpteur graylois Constant Grandgirard (1831-1912)  dont on peut voir beaucoup de ses oeuvres dans la ville de Gray.
Erigé en 1889 par une souscription patriotique initiée par Monsieur Grandgerard, elle est l'oeuvre du Sculpteur graylois Constant Grandgirard (1831-1912)  dont on peut voir beaucoup de ses oeuvres dans la ville de Gray.
Erigé en 1889 par une souscription patriotique initiée par Monsieur Grandgerard, elle est l'oeuvre du Sculpteur graylois Constant Grandgirard (1831-1912)  dont on peut voir beaucoup de ses oeuvres dans la ville de Gray.
Erigé en 1889 par une souscription patriotique initiée par Monsieur Grandgerard, elle est l'oeuvre du Sculpteur graylois Constant Grandgirard (1831-1912)  dont on peut voir beaucoup de ses oeuvres dans la ville de Gray.
Erigé en 1889 par une souscription patriotique initiée par Monsieur Grandgerard, elle est l'oeuvre du Sculpteur graylois Constant Grandgirard (1831-1912)  dont on peut voir beaucoup de ses oeuvres dans la ville de Gray.
Erigé en 1889 par une souscription patriotique initiée par Monsieur Grandgerard, elle est l'oeuvre du Sculpteur graylois Constant Grandgirard (1831-1912)  dont on peut voir beaucoup de ses oeuvres dans la ville de Gray.

Erigé en 1889 par une souscription patriotique initiée par Monsieur Grandgerard, elle est l'oeuvre du Sculpteur graylois Constant Grandgirard (1831-1912) dont on peut voir beaucoup de ses oeuvres dans la ville de Gray.

Episode de la guerre de 1870 à Seveux:

"25 octobre 1870 -Combats à Gray, Seveux et Velesmes en Haute-Saône ou des colonnes prussiennes et badoises sont fréquemment harcelées par des francs-tireurs et par la population qui concoure activement à la défense locale. A Seveux une avant-garde ennemie composée de 7 compagnies, 1 escadron et 1 batterie se heurte à des paysans en armes occupés à disposer des abattis. A la vue des Allemands, ceux-ci se retirent sur le village voisin* et sur Seveux et s'y mettent en état de défense. Les Allemands doivent recourir à l’artillerie pour les en déloger".

*Le village voisin est peut être Vellexon

Il est à noter que les villageois, loin de fuir, ont tenté de ralentir l'avance de l'ennemi, les armes à la main.
On peut penser que le 28 octobre les gardes nationaux et territoriaux français venus en renfort on tenté de repousser les prussiens et les badois, mais sans succès !
Paysans de Haute Saône face aux prussiens dans les bois de Vaivre.

Paysans de Haute Saône face aux prussiens dans les bois de Vaivre.

Les origines du conflit:

"

En 1815, il y avait en Allemagne, la confédération germanique qui regroupait 39 états. Celle-ci ne pouvait fonctionner que si l’Autriche et la Prusse s’entendaient bien. Or le 3 juillet 1866, l’armée prussienne écrase celle d’Autriche à la bataille de Sadowa. La Prusse annexe les territoires situés entre sa partie occidentale et sa partie orientale et dirige alors la Confédération de l’Allemagne du Nord. Seuls, 4 états du Sud, n’y adhèrent pas. Ce sera fait à la fin de la guerre, avec la proclamation de l’Empire Allemand le 18 janvier 1871 à Versailles, dans la Galerie des glaces.

Le 21 juin 1870, le prince franco-allemand Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen se déclare candidat au trône d’Espagne vacant depuis septembre 1868. La France se sentant menacée sur 2 de ses frontières par les Allemands exige du roi Guillaume de Prusse le retrait immédiat de la candidature de son prince à ce poste. Celui-ci confirme la renonciation du prince et déclare qu’il n’a plus rien d’autre à dire à la France. Le message relatant l’entretien qu’il a eu avec l’ambassadeur peut laisser à penser qu’il a mal reçu celui-ci, ce qui peut laisser croire qu’il a ainsi cherché à rabaisser la France.

Napoléon III mobilise à partir du 14 et 15 juillet son armée et déclare la guerre à l’Allemagne le 19 juillet.

Le chancelier Bismarck est satisfait de la situation car celle-ci va dans le sens d’une meilleure union entre les différents états allemands.

Les troupes en 1870

Au départ la France disposait de 265 000 soldats contre 500 000 soldats prussiens et les 300 000 autres à savoir les quatre états allemands du Sud.

Après mobilisation, la France eut 900 000 soldats à opposer aux 1 200 000 soldats allemands.

Au niveau de la Prusse, de la confédération des états de l'Allemagne du Nord, et des trois états de l'Allemagne du Sud, le service militaire était obligatoire pour tous. Il durait 25 ans à savoir de 17 à 42 ans soit :-3 ans dans l'armée d'active-4 ans dans la réserve de l'active-5 ans dans l'armée de réserve (landwehr)-13 ans dans l'armée territoriale (landsturm).C'est ainsi qu'en 1870 l'Allemagne disposait de 27 500 officiers, 1 115 000 hommes, 250 000 chevaux, plus de 2000 canons..

Très rapidement, c’est à dire au bout de 2 mois de combat, l’armée régulière française a disparu soit plus des 9/10 des hommes hors combat.

C’est l’armée des mobiles qui fut dès lors la seule à se battre malgré ses faibles moyens.

L'entraînement des mobiles

L'entraînement des mobiles

SEVEUX. 8- Le Mémorial témoin de la guerre de 1870 en Haute Saône.
SEVEUX. 8- Le Mémorial témoin de la guerre de 1870 en Haute Saône.

Habillement de nos mobiles

Les jeunes qui après le tirage au sort avaient eu les mauvais numéros, étaient incorporés dans l'armée d'active.

Ceux qui avaient les bons numéros allaient rejoindre la garde mobile.

Chaque ville, d'une certaine importance avaient ses mobiles. Leur uniforme était fourni par leur ville à savoir que la ville offrait le drap, les chaussures et que le mobile devait passer chez le tailleur ou le cordonnier. Or il est arrivé très souvent que les livraisons ne soient pas de bonne qualité et que nos soldats se retrouvent par exemple avec des chaussures dont les semelles étaient en carton alors qu'ils devaient affronter la neige de notre région. Dans d'autres cas ils ne savaient même pas où mettre leurs cartouches en papier. On cite les mobiles de l’Aveyron qui n’ayant pas eu d’havresac, vont au combat, avec leur fusil dans une main et un sac “baluchon” dans l’autre main !

Pour en savoir plus sur l'équipement des soldats français:

http://antan.unblog.fr/2008/03/23/les-uniformes-francais-1er-partie/comment-page-1/

Les batailles en Franche Comté

Le front de l'est passait par Belfort et sa citadelle. Les batailles les plus connues sont celles de VILLERSEXEL ( 70) , d'Héricourt (70) dite aussi "de la Lizaine" .

Bataille de Villersexel

Dans la fatale campagne de 1870-71, les populations de la Haute-Saône eurent à souffrir tous les excès auxquels se livrèrent les envahisseurs. Ce département fut en partie le théâtre des opérations de l'armée de l'Est.

Le 9 janvier 1871, l'avant-garde du corps du général Bourbaki rencontra les avant-postes prussiens au bois d'Esprels, sur la route de Montbozon à Villersexel, et un combat de tirailleurs s'engagea.

Au bout d'une heure, nos soldats enlevaient à la baïonnette les positions ennemies en avant du village d'Esprels et occupaient le village même.

Ils marchèrent alors sur Villersexel, où les Prussiens étaient retranchés dans les maisons et le château. Notre artillerie fit taire en partie le feu terrible dirigé sur nous de ces positions, d'où notre infanterie délogea les ennemis à la baïonnette. Pris une fois, le château fut repris par les Prussiens. Ceux-ci en furent chassés une deuxième fois, et y mirent le feu en l'abandonnant. A ce moment, une division française vint prendre l'ennemi à revers et décida du succès de la journée. Malheureusement, ce brillant épisode devait être suivi, quelques jours après, de la plus désastreuse des retraites.

Plan, combats, victoire et destructions dans Villersexel le 9 janvier 1871
Plan, combats, victoire et destructions dans Villersexel le 9 janvier 1871
Plan, combats, victoire et destructions dans Villersexel le 9 janvier 1871
Plan, combats, victoire et destructions dans Villersexel le 9 janvier 1871
Plan, combats, victoire et destructions dans Villersexel le 9 janvier 1871
Plan, combats, victoire et destructions dans Villersexel le 9 janvier 1871
Plan, combats, victoire et destructions dans Villersexel le 9 janvier 1871

Plan, combats, victoire et destructions dans Villersexel le 9 janvier 1871

Bataille d'Héricourt (ou de la Lizaine) :

Les Prussiens s'installent alors sur une ligne géographique qui suit un petit cours d'eau : la Lizaine. Au sud, Montbéliard et Héricourt, au nord, Frahier. Les troupes prussiennes rejoignent ainsi les contingents qui occupent déjà tout le Pays. De Werder suppute (à raison) le plan de Bourbaki qui est de se diriger sur Belfort afin de reprendre la ville et délivrer la garnison française…

Mais enlisée à Villersexel dans des problèmes de ravitaillement de toutes sortes, l'Armée de l'Est est incapable de poursuivre rapidement son adversaire. Mettant ainsi à profit cette inaction, les troupes prussiennes prennent pied sur la rive gauche de la Lizaine (ou Luzine). Cette rivière, bien que peu importante, forme un obstacle naturel. De plus, le remblai de la ligne de chemin de fer qui suit la Lizaine (de Montbéliard à Héricourt) offre un abri inopiné pour les Prussiens. Les Prussiens profitent de deux jours de répit (10 et 12 janvier) pour placer des soldats tout le long de la Lizaine. Des bouches à feu sont installées sur les hauteurs : à Chalonvillars (pour défendre Chenebier et Frahier), au Mont-Vaudois (pour tenir Héricourt) et, à Montbéliard (aux mains des Prussiens depuis novembre 1870), au niveau des Grands-Bois et sur ce qu’on appellera plus tard les Batteries du Parc

. Les soldats allemands profitent de la valeur défensive de la Lizaine dont la largeur oscille entre 6 et 8 mètres et la profondeur est de près d’un mètre. Ils font sauter la plupart des ponts, bourrent d’explosifs les autres, aménagent les routes pour faire passer le ravitaillement… Les Français, de leur côté, sont sur un terrain boisé difficile. Ainsi donc, de Montbéliard à Frahier, une ligne de front d'environ 20 km est puissamment défendue.

Le 14 janvier, les premiers contingents français parviennent dans la région d'Arcey (10 km au nord-ouest de Montbéliard). Après quelques escarmouches avec des postes avancés prussiens, l'Armée de l'Est parvient sur les hauteurs de Montbéliard. Le plan de Bourbaki consiste en une attaque frontale déployée sur 19 km…

Composée de 140 000 hommes, l'armée française est hétéroclite et improvisée. Celle de l'ennemi est composée d'environ 52 000 hommes. Le climat en ce début de bataille est extrêmement rigoureux. Il neige, et il a neigé abondamment durant les jours précédents ; la température nocturne atteint -20°. Alors que les Prussiens ont trouvé des abris par réquisitions, les troupes françaises bivouaquent dans les bois et dans les chemins creux.

En dépit des actes de bravoure accomplis dans la région de Villersexel, c'est une armée épuisée et mal équipée qui arrive pour combattre sur le front de la Lizaine (on manque, par exemple, totalement de fers à glace pour les chevaux).

Les premiers combats s'engagent devant les villes d'Héricourt et de Montbéliard. Les troupes pénètrent dans la ville et attaquent le château pour y déloger les Prussiens qui tirent à l'arme lourde. Le petit village de Bethoncourt, au nord-est de Montbéliard, connait un douloureux combat durant lequel succombent des bataillons de Savoyards et de zouaves. Mais les luttes les plus sanglantes se déroulent devant Héricourt et Chagey. Pendant trois jours, les combats sur la ligne de la Lizaine connaissent des affrontements acharnés. C'est une défaite!

La bataille d'Héricourt sur les rives de la Lizaine, au fond le clocher du village de Bethoncourt, le gnéral prussien Von Werder et le général français Bourbaki.
La bataille d'Héricourt sur les rives de la Lizaine, au fond le clocher du village de Bethoncourt, le gnéral prussien Von Werder et le général français Bourbaki.
La bataille d'Héricourt sur les rives de la Lizaine, au fond le clocher du village de Bethoncourt, le gnéral prussien Von Werder et le général français Bourbaki.

La bataille d'Héricourt sur les rives de la Lizaine, au fond le clocher du village de Bethoncourt, le gnéral prussien Von Werder et le général français Bourbaki.

La défaite du général Bourbaki et l'accueil de son armée en Suisse:

L’armée sauvée par la première convention d’internement Dernière armée à lutter contre l’envahisseur prussien, l’armée de l’Est, commandée par le général Bourbaki[1], passe en janvier 1871 du succès à la déroute. Les 140 000 hommes, décimés par le froid et la faim dans le Jura gelé, sont encore poursuivis par les armées allemandes après la capitulation du siège de Paris, car l’armistice a exclu cette armée dont on ignore le sort. Bourbaki, qui a tenté de se suicider, est remplacé par le général Clinchant. Celui-ci demande refuge en Suisse. Par un froid sibérien, 87 847 soldats français se présentent au poste-frontière des Verrières et de trois autres localités les 1er et 2 février 1871, en colonnes ininterrompues d’hommes, de bêtes de trait, de voitures et de canons. Les Suisses, soucieux d’éviter un assaut des Prussiens sur leur territoire, exigent le désarmement total de l’armée française. Sur cette base et sous réserve du remboursement ultérieur des frais par la France est conclue la première convention d’internement[2] dans un pays neutre, dans la nuit du 1er février 1871. L’hébergement en Suisse dure six semaines, car Bismarck s’oppose au retour des troupes en France avant la signature des préliminaires de paix. Chiffré à 12 millions de francs suisses, ce montant, considérable pour l’époque, n’inclut ni les soins ni la nourriture dispensés par la population. Il est réglé en août 1872 par la France, et la Suisse restitue alors les équipements saisis : 140 000 armes, 285 canons et mortiers, 1 158 voitures et 11 800 chevaux.

- See more at: http://www.histoire-image.org/site/oeuvre/analyse.php?i=512#sthash.VeHktIub.dpuf

L'arrivée de l'armée de l'Est au poste frontière suisse des Verrières. Rare photo des soldats français internés dans les camps suisses.
L'arrivée de l'armée de l'Est au poste frontière suisse des Verrières. Rare photo des soldats français internés dans les camps suisses.
L'arrivée de l'armée de l'Est au poste frontière suisse des Verrières. Rare photo des soldats français internés dans les camps suisses.
L'arrivée de l'armée de l'Est au poste frontière suisse des Verrières. Rare photo des soldats français internés dans les camps suisses.
L'arrivée de l'armée de l'Est au poste frontière suisse des Verrières. Rare photo des soldats français internés dans les camps suisses.
L'arrivée de l'armée de l'Est au poste frontière suisse des Verrières. Rare photo des soldats français internés dans les camps suisses.

L'arrivée de l'armée de l'Est au poste frontière suisse des Verrières. Rare photo des soldats français internés dans les camps suisses.

EPILOGUE

Du côté allemand, la guerre fit 39 000 morts et 90 000 blessés.

Du côté français il y eut 139 000 morts. (au combat ou de maladies) 143 000 blessés et 320 000 malades.

Parmi les maladies qui atteignirent notre armée il y eut la variole car les Français ne connaissaient pas la nécessité du rappel du vaccin contrairement aux Allemands. Pourquoi un tel écart entre les Français et les Allemands? En fait l’élément dont il faut tenir compte ici pour l’exactitude de ces données est celui des disparus. En 1870 le haut commandement considérait ces disparus comme des tués ou blessés. En fait il semble que la vérité soit toute autre. Il s'agirait plutôt du problème des fuyards (phénomène qui n'était pas nouveau).

De plus il ne faut pas oublier que les chiffres des pertes ne furent publiés qu’entre 1899 et 1911 par la Revue d'histoire. ( Source: Souvenir Français)

LE PANORAMA BOURBAKI DE LUCERNE (CH)

Le panorama circulaire Bourbaki à Lucerne (Suisse), se présente sous la forme d'une rotonde d'un diamètre de plus de 40 mètres, entièrement tapissée de peintures, soit sur 112 mètres par 10 en tout. Il existe peu de panoramas de ce genre dans le monde. Réalisé sur la base de nombreuses esquisses dessinées pendant cette guerre, il est le témoignage historique d'une qualité documentaire exceptionnelle. Cette œuvre constitue un document à la mémoire de la première grande action humanitaire de la Croix-Rouge suisse, et de la politique de neutralité de la Confédération.

Le thème très particulier — on peut même dire unique — du panorama est l'immense misère des soldats blessés, affamés et gelés qui ont passé la frontière suisse aux Verrières (NE) le 1er février 1871. Après avoir réalisé un grand nombre de projets, le peintre Édouard Castres, auteur de l'ouvrage, aidé de collaborateurs, a ainsi associé à l'idée de guerre, non pas la notion de victoire, mais la notion de douleur. Le cadre choisi, un triste paysage d'hiver gris-blanc, d'immenses champs couverts de neige, a permis d'accentuer la tragédie humaine soigneusement décrite. C'est en colonnes interminables que les soldats traversent le champ de vision des visiteurs.

BOURBAKI PANORAMA Löwenplatz Lucerne CH Heures d'ouverture De novembre à mars: du lundi au dimanche de 10 h à 17 h D'avril à octobre: du lundi au dimanche de 9 h à 18 h
BOURBAKI PANORAMA Löwenplatz Lucerne CH Heures d'ouverture De novembre à mars: du lundi au dimanche de 10 h à 17 h D'avril à octobre: du lundi au dimanche de 9 h à 18 hBOURBAKI PANORAMA Löwenplatz Lucerne CH Heures d'ouverture De novembre à mars: du lundi au dimanche de 10 h à 17 h D'avril à octobre: du lundi au dimanche de 9 h à 18 h

BOURBAKI PANORAMA Löwenplatz Lucerne CH Heures d'ouverture De novembre à mars: du lundi au dimanche de 10 h à 17 h D'avril à octobre: du lundi au dimanche de 9 h à 18 h

SEVEUX. 8- Le Mémorial témoin de la guerre de 1870 en Haute Saône.
" Passant...souviens toi " !

 

Ajout 2022:
Je recommande la lecture d'un article du Blog "LE VANNON" que Jean Pierre Vienney a consacré en 2017 à "L'HORRIBLE AFFAIRE DES FUSILLES DE SEVEUX". Il y rappelle la chronologie des batailles d'octobre 1870 dans ce secteur, la résistance des villageois, les représailles prussiennes et les exécutions de résistants.
En 2017,une plaque commémorative a été placée sur le monument aux morts de Seveux par le Souvenir Français et Jean Michel Pothiat. Ref: Blog "Le Vannon" de Jean Pierre Vienney.

 

Patrick Mathie 2015

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