RAY SUR SAÔNE.13- Au fil de l'Eau...
La Saône, que bordent les anciennes maisons du bourg, s'est affrontée au rocher qui porte le château. Bonne fille, elle a détourné son cours, creusé et modelé une vaste plaine fertile. Protectrice, elle a autrefois aménagé des gués permettant le passage des charrois. Sa force motrice a été domestiquée pour faire tourner le moulin. Les poissons pêchés dans son lit ont été une ressource importante pour la cité au moyen âge. Voie d'eau naturelle elle a contribué au développement du transport fluvial grâce à l'aménagement de dérivation et d'écluses. Aujourd'hui la navigation de plaisance accompagne le développement du tourisme dans la région. N'oublions pas enfin l'approvisionnement en eau qui a vu la population croître, en son temps, pour atteindre plus de 500 "âmes" et de faire fonctionner une brasserie pendant une bonne centaine d'années!
La Saône doit son nom à la tribu celte des Sequanes et à la déesse tutellaireSouconna ou Sauc-Onna.
"La Saône portait 3 noms : Brigoulus, Souconna etArar. C'est finalement Souconna qui lui est resté, que les moines copistes ont progressivement renommé saoconna, d'où elle tire son nom de Saône.
Son ancien nom avant le monde romain était Arar. Il est le doublement de la racine indo-européenne ar = eau, car, s'écoulant lentement, il est difficile parfois de deviner son sens (selon César, dans La Guerre des Gaules). Son nom actuel vient d'une source sacrée, Sauc-Onna, située à Chalon, dont le nom fut donné à l'ensemble de la rivière par les légionnaires romains.
La Saône prend sa source à Vioménil au pied du Ménamont, au sud du Seuil de Lorraine (département des Vosges), à 405 m d'altitude. Elle conflue avec leRhône à Lyon, à l'altitude de 163 mètres.
La petite Saône a un régime pluvial (parfois influencé par la neige) avec une très forte influence océanique. Les sols, peu propices à l'infiltration, sont vite saturés et favorisent le ruissellement. Très vite le débit gonfle, et dès après avoir reçu les eaux de la Lanterne, la Saône est devenue une puissante rivière". (Wikipédia)
A Ray, la Saône offre un cours parfois capricieux dépendant de la pluviométrie. Elle peut se montrer calme et nonchalante, puis, subitement gonfler et sortir de son lit...
Inondations de 2010. 1 et 2 Photo P.MATHIE. 3 Transport original au Domaine du Bac. 4 et 5 Le Domaine du Bac inondé. Photo H. Kouwenberg et Peter Feenstra ( Noordersoft).
Inondations d'avril 2016 vues par Hans Kouwenberg, depuis le Domaine du Bac.
La Saône continue de monter pour atteindre 4.30 m! Le Domaine du Bac redevient une île!
Une station hydrologique et hydrométrique existe à Ray. Ses relevés transmis à la DREAL permettent d'informer VNF sur l'évolution des débits, des hauteurs d'eau et de prévenir des crues, ce qui est essentiel pour la navigation.
Dans des conditions extrêmes la Saône peut prendre les allures d'un fleuve Sibérien! C'est ainsi qu'en février 2012 une vague de froid persistante a gelé le cours de la rivière!
Ce n'est rien par rapport aux hivers des années 50 !
Sur sa page facebook, Alain MEY a posté des photographies transmises par THierry Riehl sur la page "Rivières et canaux d'Europe". Elles montrent des péniches cernées par le gel, à Ray, au niveau... des îles(?). Les mariniers ont l'air heureux malgré tout. Une dame a sorti sa fourrure et prend la pose avec le capitaine et du chien du bord. Un groupe se prépare sans doute à sortir " en ville". La fumée sort des cheminées des "bateaux", le linge sèche ( ou géle!) au soleil. Un passage de planches permet de rejoindre la berge sans glisser!....Tout une époque!
Photos des années 50? Gel de la Saône à Ray. Photos 1 et 2:sur la gauche, au fond, on aperçoit les premières maisons du village et à droite le château.Ref: Page facebook Alain MEY. Photos postées par Thierry Riehl sur " Rivières et canaux d'Europe".
En amont du Pont, la Saône se scinde en deux bras. Le plus important est constitué par la Petite Saône Sauvage qui conduit vers les pontons , les îles et le moulin. L'autre, canalisé, débouche sur l'écluse de Ray- Charentenay ouvrant sur la dérivation de Charentenay qui rejoint le cours libre de l'eau avant le Village de Soing.
Carte Google. Dérivation de la Saône entre Soing et Charentenay à l'Est et Charentenay et Ray au centre.
Je ne saurais évoquer l'écluse de Charentenay sans faire référence à Alain Mey qui y vécut pendant son enfance et a fait part de ses souvenirs sur le blog "Saône.org". Ses impressions traduisent tout son attachement à ces années passées à manoeuvrer les manivelles de l'écluse pendant ses vacances scolaires, à voir passer les péniches et à échanger avec les mariniers. Les photos en noir et blanc sont les témoins visuels d'un passé si proche et si lointain à la fois.
Je laisse la parole à Alain....
Le Gabes...
Papa était à la pêche...
Quand j'étais à la maison, il avait trouvé le truc pour être tranquille et qui me convenait aussi : il allait à la pêche et c'était moi qui éclusais. Et où ça devenait intéressant, c'est qu'il me donnait 1 franc par bateau. Pas grand chose pour lui, le début de la fortune pour moi : 10 bateaux, ça faisait un 45 tours de Johnny, Sylvie ou Richard Anthony ! Et en plus j'avais le droit de garder le pourboire ! 20 centimes ! Il y avait quelques rares généreux qui donnaient plus. La fête quoi ! Et aussi quelques radins... Le pourboire. Aussi loin que je me rappelle, c'était toujours 20 centimes. Jusqu'à ce qu'on quitte l'écluse en 1966. Après, je ne sais pas. Est-ce que ça existe encore aujourd'hui ? Si oui, c'est combien maintenant ? D'où venait cette coutume ?
Il parait que c'était le remerciement du marinier à l'éclusier qui venait lui prendre ses cordes (d'ailleurs, les rares radins étaient connus et devaient souvent se débrouiller tout seuls pour s'amarrer). Mais alors, pourquoi n'y avait-il pas de pourboire en canal où l'amarrage du bateau est aussi facilité quand quelqu'un prend les cordes ?"
La barque des ponts et chaussées navigation…
Une photo à l'écluse de Charentenay dans les années 60, la barque amarrée devant la maison éclusière et mes deux frères en train de pêcher. J'ai revu quelques décennies après, cette barque en ruines et ça m'a fait un pincement douloureux au coeur. Elle représentait tellement de bons souvenirs... J'aimerais savoir s'il en existe encore en service".
Le lit d'une rivière navigable demande un entretien et des aménagements réguliers de la part de VNF. Quelquefois des désagréments peuvent survenir...
La communauté de communes des 4 Rivières a construit 5 pontons au pied du château de Ray très visité par les touristes. En 2014 le président d'alors faisait part de son mécontentement par rapport à l'ensablage de la petite Saône:
…Et que dire de Ray sur Saône où les pouvoirs publics nous ont encouragés à installer des pontons pour permettre l’accès des bateaux de plaisance mais paraissent impuissants devant de simples techniciens de la Fédération de pêche qui s’opposent à tout dragage de la Saône. Résultat : les bateaux s’échouent sur des bancs de sable au milieu de la rivière, les pontons sont déserts et les touristes évitent village et château !...
(Champlitte, le 14/01/2014 Charles GAUTHIER alors Président de la CC4R)
De même les commerçants se plaignaient du fait que la trop faible hauteur d'eau empêchait les bateaux des plaisanciers d'accoster.
Des remèdes ont été apportés mais... lors du dragage de l'écluse, un affaisement de terrain s'est produit et les pierres centenaires du chenal éclusier se sont effondrées dans l'eau. VNF répare les dégâts en installant des paleplanches métalliques ce qui a l'heur d'exaspérer Hans Kouwenberg et Peter Feenstra,propriétaire de la propriéte de l'ancien bac!
Le dragge de 1970. Article Est Republicain 2014. Dragage de 2015.Les pontons. Les réparations à l'écluse. Photos Patrick Mathie.
L'ancien Bac permettait la traversée de la Saône à pied sec avant la construction du Pont. Piétons, animaux, attelages,matériels, marchandises étaient embarqés à partir d'un rampe en pierres s'avançant dans le cours de la Saône. La large barque à fond plat était attachée par des cordages et des poulies qui coulissaient sur un câble suspendu qui traversait le cours d'eau. Le passeur, en se tenant aux cordages et en utilisant le courant, faisait avancer l'embarcation et son précieux chargement et atteignait ainsi l'autre rive sur un débarcadère. En fonction de la force du courant la tâche était plus ou moins aisée! Un incident tragique intervint lors d'une traversée narrée par l'abbé Dallet en 1904.( voir plus bas).
Les Archives départementales de Haute Saône conservent des documents relatifs à l'exploitation et à l'entretien du Bac:
Le 17 brumaire An IX ( samedi 8 novembre 1800) un avis au public annonçait une adjudication de l'exploitation et de la reconstruction de l'ancien bac "à traille" qui devait être en piteux état ( on peut penser qu'une catastrophe avait déjà pu avoir lieu, vu l'insistance portée sur la "sécurité de la vie des personnes"!):
Les conditions de l'amodiation et de la construction du nouveau Bac de Ray:
1.et 2 Adjudication du nouveau bac en 1800.(ADHS) 3 et 4 Cadastre Napoléonien ( ADHS) 5. Cpa un bac à Traille vers 1900 sur le Rhône. Clichés P.Mathie
L'Abbé Dallet, dans sa monographie de Ray, raconte le drame qui s'es joué sur la Saône alors que le bac était chargé de passagers, de bestiaux et de marchandises...
Un bac à traille retrouvé sous 3 mètres de limon dans le Rhône.
Haut-Rhône : Le bac à traille livrera-t-il tous ses secret
Haut-Rhône : Le bac à traille livrera-t-il tous ses secrets? - Annecy - Suite et fin de la série consacrée à la découverte d'un bac à traille sur le Haut-Rhône, une barque utilisée autrefo...
Bac à traille à Bâle CH.
Le Domaine du Bac et la société Noordersoft.
Deux citoyens hollandais se sont installés au Domaine du Bac pour y poursuivre l'activité de leur société informatique qu'ils avaient débutées en Hollande.
Hans Kouwenberg a reçu une formation de psychologie, a travaillé dans l'événementiel dans différents sociétés américaines puis comme Directeur de l'Académie des Beaux Arts d"Amsterdam jusqu'en 1990.
Peter Leunis Feenstra à fait des études universitaires en pédagogie puis en informatique.
En 1990, changeant complètement de domaine d'activité ils ont fait l'acquisition d'une pénciche pour transporter des marchandises entre la Hollande et la Méditerranée.
Mais laissons les nous conter leur périple professionnel sur un de leurs blogs:
Hans et Peter viennent de prendre leur retraite . Ils ont revendu leur Société (de réputation européenne) à une Société belge qui continue à développer et diffuser leur logiciel sous son nom d'origine:" PC Navigo".
1,2,3 l'ancien bac vers 1900.4 la péniche de Hans et Peter, mariniers.5 Peter Fenstra et Hans Kouwenberg. 6,7 logiciel PC Navigo. 8,9,10 navigation au pied du domaine du Bac et du pont de Ray.
Situé aux pied du château, dans une dérivation de la Saône entre Vanne et Ray, le moulin à roue à aubes, utilisant la force motrice d'une chute d'eau, existe depuis le XVème siècle.
L'abbé DALLET nous en dit plus, un peu plus loin...
Le moulin,propriété des sires de Ray, déjà existant au moyen âge, a été transformé en 1782 par un meunier alsacien. Dans les temps modernes il a été transformé en usine hydroélectrique. Laissée à l'abandon, celle-ci vient d'être rachetée et entièrement rénovée de même que la prise d'eau et l'ancien barrage à aiguilles. Elle a une capacité de production d'électricité de 300 à 400 kwh.
Article de l'EST REPUBLICAIN:
C’est un projet de trois ans, « dont deux passés à enchaîner les procédures administratives » raconte le propriétaire, qui vient officiellement d’aboutir depuis une semaine.
Ray-sur-Saône, 30 ans plus tard, retrouve sa centrale hydroélectrique en activité. Une fierté que ne cache pas le maire, Michel Albin. « Le travail réalisé par le propriétaire a été considérable. En tant que municipalité, nous avons appuyé le dossier qui a eu le mérite de faire travailler des entrepreneurs locaux, ce qui n’est pas négligeable. »
Voir cette institution, mise sur pied en 1922 par la Société d’intérêt collectif agricole d’électricité (SICAE), renaître en contrebas du château, route de Vanne, alors qu’elle avait cessé toute activité en 1984, a une signification plus que symbolique pour le canton de Dampierre-sur-Salon. Sa réalisation est encore plus marquante. Petit bijou de modernité, la centrale, qui tire son fondement de l’eau, se limite strictement à une énergie propre et renouvelable. « Zéro carbone » atteste Michel Albin. « Même s’il a fallu se battre, le renouvelable est bien sûr la solution d’avenir », reprend le représentant de la SARL Hydroest, unique gestionnaire du site.
Après une étude publique, de multiples échanges avec les autorités, la centrale, qui fonctionne avec deux turbines Kaplan (à hélices), a lancé son activité, entièrement automatisée. « Les anciennes aiguilles ont été remplacées par des clapets automatiques », explique le maître des lieux. Via un canal d’amenée, l’eau pénétrant dans les chambres à eau se jette dans une roue, facteur de multiplicateur de vitesse. L’opération, par le biais d’une génératrice asynchrone, mue l’énergie, qui devient électrique. Puissance de l’installation : 400 kWh, pour du 20.000 volts en sortie.
Le tout, avec un soin évident pour la continuité écologique. Le propriétaire n’a-t-il pas inclu à son projet très conséquent de rénovation, une passe à poissons pour 200.000 € subventionnés à 80 % ? « Grâce à un dégrilleur automatique (système avec un peigne qui remonte les saletés), nous nettoyons en plus les eaux usées, polluées par des déchets provenant des gens ou de la nature », ajoute le responsable, technicien à la base, et passionné de mécanique. Une aubaine pour Ray-sur-Saône et le secteur."
Maxime CHEVRIER
1et 2 récit de l'Abbé DALLET. 3 et 4 cadastre Archives70.5 Le moulin en 1899.6 à 8 Le moulin-usine en 2011.9 à 11 l'usine en 2016.10 Le moulin,au pied du chateau vers 1900. L'usine hydroélectrique et le moulin en 1958. Travaux de rénovation du barrage en 2014..
Ray, bordé par la Saône ne possède pas de réseau hydrographique sur son territoire. Le cadastre napoléonien indique des noues, des " ruisseaux" et un bassin au XIXème siècle.
Les noues sont des fossés creusés dans la plaine, ils apportent de l'eau dans les prés, mais surtout évacuent plus facilement le trop plein d'eau après une inondation.
Les "ruisseaux" qui figurent sur le même plan sont courts et rectilignes. Les plus proches des maisons relient certainement les égouts de la rue ( deux caniveaux pavés sont visibles de chaque côté de la route sur les cartes postales anciennes) à la rivière.
Deux autres, plus longs, sont peut être liés à la production de bière d'une ancienne brasserie rue de l'abreuvoir de 1700 à 1820.
Un plan d'eau ovoïde, aujourd'hui disparu, constituait peut être un vivier à poissons puisque, parmi les professions représentées, dans le village on pouvait dénombrer un ou deux pêcheurs.
Noues , ruisseaux, bassin du cadastre Archives 70. Emplacement actuel supposé de l'ancien bassin, Photo P.Mathie
A l'origine, l'adduction d'eau n'éxistant pas encore, on se fournissait en eau grâce à des puits creusé dans les cours des maisons, voire même dans les caves...Le puits le plus impressionnant est sans doute celui du château qui descend à 100 m pour atteindre la nappe phréatique de la Saône. Débouchant dans les cuisines il permettait d'avoir un approvisionnement en eau constant, même en cas de siège.
La fontaine de la place de Salverte a été construite en 1844 par l'architecte Alexandre Ringuelet 1802-1886,à l'emplacement de l'ancien marché couvert du Moyen Âge. Cest une fontaine à obélisque. Elle alimente le lavoir en eau.
Le lavoir couvert de Ray-Sur-Saône a été construit au début du XIXème siècle par l'architecte Anatole Amoudru 1739-1812. Il se trouve sur la place de l'église. Son bassin est de forme ovale, ce qui est très rare dans le département.
Il est à arcades moulurées. Les colonnes engagées supportent avec les pilastres d'angle un entablement dorique, qui est le plus ancien des ordres architecturaux du monde grec caractérisé par un chapiteau demi-circulaire sans ornement et une colonne sans base, assez épaisse et légèrement conique. Il se distingue par sa simplicité.
Un article récent de l'Est Républicain rappelle une anecdote concernant le curé du village opposé à son édification, à proximité de son église:
Les fontaines-abreuvoir
Le cadastre napoléonien montre les emplacements de ce ces principaux points d'eau, sans oublier les deux abreuvoirs naturels en bords de Saône, l'un à proximité de l'embranchement de la rue du Bac, l'autre situé au bout de la rue de ....l'Abreuvoir.
Les cartes postales anciennes, lors d'un examen plus approfondi, montrent également leur existence.
L'un est visible de la rue, sur le parvis du château, l'autre dans la cour de l'ancienne brasserie ( actuellement Chez Yvette, autre lieu d'étanchement de la soif) . D'autres existent certainement dans les cours arrières des maisons. L'un d'entre eux est même creusé dans la cave d'une maison datant de 1702!
Mais l'un d'entre eux a retenu l'attention de l'Abbé DALLET par le drame qui s'est joué lors de son creusement dans le parc du château et dont il nous narre la tragédie.
Pour faire de la bière il faut de l'orge germé du houblon et de l'eau (8 litres d'eau sont nécessaires pour fabriquer 1 litre de bière!) Il faut croire que J.F. Chalmin et A.F. Constant disposaient de l'ensemble de ces ingrédients puisqu'une brasserie entra en activité en 1729 et ferma définitivement en 1816, exploitée alors par Claude Maubon.
1 texte de l"abbé DALLET. 2.3 Emplacement actuel de l'ancienne brasserie, rue de l'Abreuvoir et son puits. 4 plan d'alignement des rues. La brasserie se situait sur les terrains 3-5-7 à gauche de la rue.
La pêche.
La société de pêche s'appelle la Mane Rayloise.
EST REPUBLICAIN DU 12.02.2016
Sous la présidence de Karine Poirot s’est tenue l’assemblée générale de la société de pêche. Malgré un petit parcours halieutique en Saône, la société compte 49 adhérents et 42 associés. Il n’y a pas eu d’alevinage cette année. Le voyage touristique a été un franc succès.
Le rapport financier affiche une trésorerie saine et positive, ce rapport est adopté à l’unanimité.
En 2016, un alevinage sera réalisé pour 2.500€, un repas pêche et un voyage dans le Haut Doubs sont prévus.
La Mane rayloise organise chaque année un concours de prises originales. En 2015, le vainqueur a pêché une perche de 50 cm pour 2,1 kg ; le deuxième, un sandre de 90 cm pour 8 kg ; et le 3e une truite de 45 cm prise en Saône. Les lauréats Lucien Dondon, Florient Baudin et Marcel Megeand se sont vus remettre respectivement un bon d’achat de 55 €, 44 € et 33 €. Concours reconduit en 2016. Le garde-pêche particulier Stéphane Lhuillier a effectué 13 contrôles.
Cette réunion s’est achevée par le verre de l’amitié."
Le Syndicat d'initiative anime la vie de la cité.
C'est ainsi que pendant de nombreuses années les bords de Saône ont accueilli
"la Fête de l'Eau"
qui s'est arrêtée en 2013 mais qui laisse d'excellents souvenirs. Peut être que le futur développement touristique du château relancera cette manifestation organisée jusque là par des bénévoles.
Pour se remémorer les différentes fêtes on consultera le site d'Alain MEY
ray-sur-saône-70.fr
photos des anciennes fêtes de l'eau de 2001 à 2011
Course à pied, Course cycliste, randonnée pédestre, "Mardis du Terroir", Vide grenier, Repas communal... organisés par le S.I. de Ray se déroulent sur les bords de Saône au cours de l'année.
La pratique du VTT fait découvrir de magnifiques paysages le long de la Saône sauvage ou canalisée.
Du château et de son parc le regard embrasse la plaine et les Monts de Gy.
Et puis, quand il fait bien chaud, "piquer une tête" dans la Saône, à la plage... c'est rafraîchissant!
Une croisière sur la Saône?
Découvrir la Saône sur un bateau de plaisance constitue une expérience unique.
Au Port de Savoyeux, SAÔNE PLAISANCE propose la location de bateaux très bien aménagés.
Se loger et se restaurer à Ray.